Savoir identifier sur quel sujet on peut investir de l’énergie, et s’impliquer en cas de stress est primordial ; il s ’avère trop souvent que nous restons en boucle sur des sujets de stress hors impact. Nous déployons une énergie considérable sans aucun résultat à la clef.
A-t-on un réel pouvoir de décision ou un champ d’action, même réduit, sur le stresseur en question ?
Voici LA QUESTION à se poser en priorité afin d’être en mesure de trouver un moyen de gérer le stress.
Sans aucun moyen d’agir, sans pouvoir de décision propre, le stress nous rend vulnérable et nous fait plonger dans une mauvaise énergie, qui, à force devient nuisible pour notre santé.
Je ne vais pas dans cet article vous expliquer en détail le mécanisme du stress, ce qui serait long, néanmoins il est important de retenir qu’il a un fort impact direct sur notre corps et certaines fonctions biologiques.
Il est nécessaire d’être en mesure de le canaliser afin de retrouver un équilibre et des constantes satisfaisantes.
Parmi les différentes stratégies possibles, je vous propose un outil utilisé fréquemment en coaching : le schéma des 3 zones. Cet outil permet de nous focaliser là où nous sommes efficaces sans gaspi d’énergie, et donc sans fatigue ni ruminations inutiles.
- La zone d’impact correspond à ce sur quoi nous avons du pouvoir, du contrôle, ce qui dépend directement de nous. Il peut s’agir par exemple de la façon dont nous organisons notre travail, ou bien des personnes que nous côtoyons dans notre vie personnelle qui acceptent la discussion.
- La zone hors impact correspond à ce qui est hors de notre contrôle. Par exemple la durée minimale de notre pause déjeuner au bureau, qui est légalement régie par le code du travail, ou une pandémie, qui nous impose certaines limites.
- La zone d’influence correspond à ce sur quoi nous pouvons tenter d’agir, avec un pouvoir éventuellement limité, mais qui existe.
Si j’ai conscience de l’existence de ces différentes zones, si je sais ce que recouvre chacune d’elles pour moi, comment elles se manifestent dans ma vie, je peux agir en conscience, plus efficacement et sans perte d’énergie.
Mieux vaut accepter la réalité, être conscient de ce sur quoi je n’ai pas d’emprise et ne pas ruminer sur les sujets « hors impact ».
Ces ruminations n’engendrent que déception, frustration et nourrissent le stress.
Le stress est inévitable, c’est grâce à lui que nous nous adaptons et faisons face aux aléas de la vie depuis la nuit des temps. Son autre nom est d’ailleurs le syndrome d’adaptabilité.
Parmi différentes stratégies, dont le plan de gestion du stress proposé en coaching ou en sophrologie, on retient :
- Se synchroniser avec soi et prendre conscience de ses sensations physiques ; accepter la réalité de cette sensation même désagréable : accueillir sans juger
- Donner du sens à l’incident stressant ; définir objectivement la cause et chercher sa signification : chercher à comprendre
- Définir ses possibilités d’actions (voir schéma) préciser où se situe l’incident se concentrer sur notre zone d’impact ou d’influence : agir
En agissant nous répondons à des réflexes archaïques le fameux « fight or flight » (combattre ou fuir). L’action permet de canaliser le pic hormonal libéré dans le sang lors d’un épisode de stress. Dès qu’une solution est apportée, ou qu’une action est menée afin de fournir une réponse satisfaisante à l’adaptation demandée, la courbe du stress décroît.
La sophrologie, le coaching, la méditation et bien d’autres techniques peuvent vous aider à mieux contrôler votre niveau de stress. En travaillant sur des prises de conscience et à l’aide d’outils spécifiques, tels que la respiration contrôlée, qui impacte directement le nerf vague, la relaxation, etc…, on abaisse le pic d’adrénaline contenu dans le sang. Celui-ci est responsable de toute une réaction en chaine dans l’organisme qui, s’il survient trop souvent et se maintient à un niveau élevé, est fortement nuisible pour la santé.
Pour les sujets « zone hors impact », le lâcher prise est inévitable si aucune action raisonnable n’est envisageable. Ce lâcher prise peut réellement être salvateur, il s’apprend et se travaille.
Si ce sujet vous intéresse, contactez-moi pour un plan de gestion du stress sur mesure.
Frédérique Guibout